Le documentaire relate l'histoire de la Maison d'Education Surveillée d'Aniane depuis ses débuts jusqu'à sa fermeture en 1994. Grâce aux témoignages des personnels de l'Education surveillée qui ont travaillé au sein de l'institution à différentes périodes, le film décrit le quotidien des pupilles, leur condition de détention et plus largement le fonctionnement de l'établissement. Il revient également sur les incidents (révolte, incendie) qui ont pu avoir lieu et détaille les différents projets d'établissements qui ont marqués l'institution à travers le temps.
Le documentaire fait suite au film "Saint-Maurice, une institution de pour mineurs de l'Administration Pénitentiaire" et retrace l'histoire de l'établissement des années 45 jusqu'à sa fermeture en 1992. Jacques Bourquin interroge un ancien élève qui restera à Saint-Maurice jusqu'à son entrée à l'université ainsi que différents personnels, éducateur(s) et directeur, retraçant ainsi les différentes périodes que traversent l'institution. Il évoque la tension entre le projet d'innovation pédagogique et l'archaïsme, l'organisation du régime progressif et l'importance des ateliers professionnels qui permettaient alors aux élèves d'obtenir le CAP. Il revient enfin sur les liens forts entre les anciens de Saint-Maurice et les dernières années de l'IPES qui deviendra ensuite centre équestre.
Jacques Bourquin évoque l'histoire de St Maurice depuis sa création jusqu'aux années 1945. Le documentaire est constitué d'entretiens mené par M. Bourquin avec d'anciens pupilles de St-Maurice, illustrés de nombreuses photos d'archives. Tous trois évoquent leur passage par la Maison de correction pendant la période d'avant guerre, puis pendant le conflit. Ils décrivent leurs parcours et évoquent largement le sous-directeur, M. René Courtois. L'Institution sera au coeur des réformes impulsées suite aux campagnes de presse de 1936.
Ce fascicule traite du placement par le biais des institutions Publiques d'Education Surveillée (I.P.E.S.). Enfin, un Juge des enfants livre ses premières impressions un an après sa prise de fonction.
Ce cinquantième numéro est un numéro spécial consacré aux Loisir en et hors Institution. Ce numéro se clôt sur quelques éléments de la vie Institutionnelle de l'Education surveillée.
Ce deux-cent-quatorzième numéro présente un corpus d'articles divers notamment sur la maltraitance des enfants, le rôle des Sciences humaines dans la Justice des mineurs, l'Adaptation des Jeunes maghébins en France, la Drogue et les Jeunes, le développement de l'Enfant et, enfin, la description de l'IPES de Tama au Japon.
Ce seizième numéro de "Rééducation" présente un corpus d'articles divers notamment sur le Placement par ordonnance dans un centre d'accueil, sur la délinquance juvénile à Marseille, sur les causes et les moyens de traiter l'énurésie, sur "La Maison" de Versailles, sur l'IPES d'Aniane et enfin sur le Niveau scolaire que requiert vraiment le poste d'éducateur. Ce numéro se clôt sur quelques éléments de la vie Institutionnelle de l'Education surveillée.
Ce cent cinquante-quatrième numéro est consacré à l'éducation physique dans les établissements d'éducation surveillée. Le Dossier rend compte des éléments discutés lors d'une journée d'études sous les angles de la pédagogie et de la Psychologie. Il rend compte des aspects positifs de la rééducation par le Sport et propose une méthodologie pédagogique ainsi que d'inscrire les Formations dans le cadre d'obtention d'un diplôme.
Ce douzième numéro de "Rééducation" présente un corpus d'articles divers notamment sur la délinquance juvénile, sur la responsabilité civile de l'éducateur et sur le travail d'Institutions spécifiques. Ce numéro se clôt sur quelques éléments de la vie Institutionnelle de l'Education surveillée.
Enrichie de clichés précieux, l’interview suivante de l’aumônier Denis dit « Père Denis » permet de mieux appréhender l’Histoire de l’IPES (Institut public d’Education surveillé) de Saint-Hilaire - situé dans la Vienne - et ce de 1959 à 1974, année où le centre ferma définitivement ses portes. Le Père Denis revient dans ce film sur le climat de violence installé dans ce lieu, se remémorant avec émotion les événements de 1961. En effet durant cette période les mineurs pris en charge, les pupilles, refusèrent d’aller se former et travailler aux ateliers. A la suite de cette semaine d’incidents qui se termina par l’intervention de la gendarmerie, cinq des pensionnaires du centre décidèrent d’aider l’aumônier dans la transformation d’une pièce inoccupée en « foyer ».
Etude d'Henri Michard sur les institutions correctives pour garçons de l'Education Surveillée à partir de considérations juridiques et d'expériences en I.P.E.S. notamment. Il y décrit leur organisation et mode de fonctionnement.
Ce fasicule regroupe des extraits des travaux de la VIIIe session des éducateurs qui s'est déroulée du 25 au 30 avril 1955. Le sujet mis à l'étude était La pédagogie du groupe dans les internats.
Entretien de Dominique Riehl, assistante du Professeur Lagache à l'université de Clermont Ferrand en 1942. Elle sera chargée de la réforme pour les filles, notamment à Cadillac.
En 1941, Paul Lutz est affecté à la direction de l’administration pénitentiaire où il s’occupera des mineurs avec Pierre Ceccaldi. Contrôleur général des services, il assure de nombreuses inspections dans les années 1943-44. En 1945, lors de la création de l’éducation surveillée, il assure la fonction d’inspecteur, notamment pour les établissements de jeunes filles. Préoccupé par la rééducation de ces dernières, il sera à l’origine de l’ouverture de l’institut publique d'éducation surveillée (IPES) de Brécourt en 1947 et de la fermeture de l’ancienne école de préservation de Cadillac en 1951. Conscient de la lourdeur des gros internats, il favorise pour les mineurs les plus difficiles des établissements plus petits avec des séjours plus courts, comme les institutions spéciales d'éducation surveillée (ISES) des Sables d’Olonne pour les garçons et Lesparre pour les filles.
Constitué de montages (photographies, vidéos) et d'entretiens, ce document présente l'histoire de l'institut de Brécourt, dédiée originellement à la rééducation des filles, tant au niveau des conditions de vie des filles y vivant qu'au niveau des conditions de travail des professionnel(les) y exerçant.
Composé d'un témoignage de personnel de l’époque, de documents d’archives et d’une abondante iconographie, ce documentaire vidéo rappelle l’Histoire de la maison d’éducation surveillée de Belle-Ile-en-Mer, de sa création en tant que « colonie pénitentiaire et correctionnelle » en 1880 à sa lente transformation en M.E.S. dans les années 1930, 1940. Les changements de statuts y sont aussi détaillés, appelés « colons » les mineurs pris en charge sont alors renommés « pupilles », les « surveillants » devenant à leur tour « moniteurs ». Tout au long du film le climat de violence régnant dans l’institution y est dépeint ; les incidents notoires de 1934 (débouchant sur « La chasse à l’enfant », autrement dit la chasse aux colons) qui remirent en question de façon profonde le fonctionnement du centre y sont également évoqués. Ces événements décrits par Jacques Bourquin furent si "médiatisés" à l’époque qu’ils ont failli donné lieu à un film (de Marcel Carné et Jacques Prévert), projet qui finalement n’a jamais abouti.
Présentant un montage de photographies, de vidéos et d’interviews de témoins du travail de l’Education surveillée dans la colonie de Belle-Ile-en-Mer (celui d’un éducateur qui y travaillait dans les années 1950, de deux mineurs pris en charge dans les années 1960/1970, et du maire de la commune du Palais en 1997), ce documentaire retrace un siècle d’Histoire tumultueuse du célèbre centre jouxtant la Citadelle de Vauban. La dureté des conditions de vie et de la discipline dispensée dans ces murs y est bien décrite, la référence en filigranes au texte « La chasse à l’enfant » de Jacques Prévert venant renforcer l’atmosphère qui se dégage des lieux mis en avant. En effet le film fait largement référence à la mauvaise réputation des sites de Bruté, de Haute Boulogne, un véritable « bagne pour enfants » dénoncé par la presse ; la colonie accueillait pendant longtemps les délinquants les plus récalcitrants et un personnel éducatif aux méthodes sévères, agents considérant comme une sanction le fait d'avoir été affectés sur cette île. Tournée vers l’activité agricole mais surtout maritime, la colonie de Belle-Ile n’en était pas moins un centre de formation efficace et reconnu pour la qualité de son enseignement technique, de ses formations.
